BikingMan Alpes-Maritimes 2024 – Résumé du jour 3

Bonjour à tous !

Participer à une course d’ultracyclisme est toujours une aventure pleine de défis et de surprises.

BikingMan Origine Alpes-Maritimes est une course intense à travers les Alpes françaises. L’itinéraire, les conditions météorologiques et les ascensions exigeantes ont tous contribué à faire de cette expérience un souvenir inoubliable.

BikingMan Origine Alpes Maritimes 2024 : un jour 3 entre éclaircies et batailles épiques

Le troisième jour du BikingMan Origine Alpes Maritimes 2024 a été marqué par des moments d’accalmie et de répit après deux jours d’une météo capricieuse. La pluie a continué de défier les participants, mais les premières éclaircies ont offert un semblant de réconfort à ceux qui affrontaient les ascensions redoutables. Voici le récit de cette journée d’endurance, marquée par des exploits et de nouvelles batailles pour la tête de course.

L’ascension du col de la Couillole au lever du soleil (Matinée)

Après une nuit pluvieuse, les participants se sont attaqués à l’ascension du col de la Couillole, culminant à 1 678 m d’altitude. Cette montée de 17 km, avec une pente moyenne de 6 %, était particulièrement exigeante après les pluies torrentielles de la veille. Les cyclistes, épuisés par les conditions difficiles, ont partagé leurs impressions :

« La plus belle montée pour l’instant, ça fait du bien d’avoir un peu de soleil. »

Un autre Dimitri Reynaud nous a raconté sa dure expérience :

« Une nuit d’enfer, la Lombarde là-bas, c’était horrible. Heureusement qu’on a trouvé refuge à Isola 2000. »

Anthony Serre-Combe précise : “C’était une journée, un enfer pour moi, je ne sais pas pour les autres, mais moi j’ai mal au c… ! La pluie, la pluie, la pluie, le froid.. et même dans les descentes tu ne pouvais pas rouler, tellement il y avait des torrents d’eau sur la route.”

Malgré ces difficultés, les premiers rayons de soleil ont redonné un peu de motivation aux cyclistes, qui se dirigeaient ensuite vers le checkpoint 2 à Valberg.

La descente vers le checkpoint 2 et les péripéties de la nuit (Matinée)

Les premiers arrivants au checkpoint 2 m’ont partagé leurs récits de la nuit difficile qu’ils venaient de traverser. Entre les pluies torrentielles, le froid glacial et les pentes escarpées, beaucoup avaient dû puiser dans leurs réserves. L’un d’eux, Urbain Bernardo, a décrit la descente de la Lombarde :

« OH la Lombarde c’était dur ! et c’était tard, minuit.. et il a plu. Alors je suis resté un peu en haut, puis je suis descendu sur les freins… ça freinait pas, donc j’étais à 10 à l’heure.” 

Ludo Miel précise : “C’était vraiment épique, parce que les conditions étaient dantesques. Les passages des cols italiens avec la partie gravel, ça je pense que je ne l’aurai jamais fait dans ma vie, c’était incroyable, presque lunaire. Les cols sont très difficiles, donc il faut tenir..  « 

Le tandem composé de Caro Roggemans et Patrick De Wilde a également franchi ce col avec d’autres cyclistes. Ils ont fait preuve d’un esprit d’équipe remarquable malgré les conditions éprouvantes.

La bataille pour la victoire – Jean-Michel Maurin, Laurianne Plaçais, et Harvey Bird (Après-midi)

Alors que la journée avançait, la bataille pour la victoire s’est intensifiée entre trois ultracyclistes : Jean-Michel Maurin, Laurianne Plaçais, et le britannique Harvey Bird. Ces trois leaders ont continué à avancer ensemble, luttant contre les dernières difficultés de ce parcours.

Jean-Michel Maurin a pris une avance considérable et a creusé l’écart avec Laurianne Plaçais, qui a tenté de suivre son rythme. Harvey Bird a également montré un bel esprit combatif, mais le trio a été dominé par Maurin, qui a su maintenir son avantage.

L’sscension du col de Turini et les dernières montées (Fin d’Après-midi)

Les cyclistes se sont ensuite attaqués au col de Turini, culminant à 1 607 m d’altitude. Bien que la pente moyenne soit de 4 %, les 30 km d’ascension depuis l’Escarène ont été un véritable test pour les cyclistes déjà épuisés par les 800 km parcourus jusque-là.

4 % c’est sensé être confortable pour tous les ultracyclistes, mais après 800 km dans les jambes, c’est une toute autre histoire.

Ce col est bien connu des amateurs de cyclisme, avec le tour de France, et de sport automobile avec le rallye de Monte Carlo. Il a été une étape cruciale pour les leaders de la course, qui se préparaient à affronter les deux derniers cols avant la ligne d’arrivée.

Jean-Michel Maurin, vainqueur du jour 3 (Fin de Journée)

Jean-Michel Maurin a finalement pris une avance décisive en franchissant le col de la Cime. Il a creusé un écart de plus de 30 km sur Laurianne Plaçais et a continué sa course en solitaire pour franchir la ligne d’arrivée. Lors de son ascension finale, il a partagé son ressenti :

« Ça va, ça va. On enlève les vestes, on remet les vestes… mais ça va. »

Avec cette performance exceptionnelle, Jean-Michel Maurin a remporté sa première victoire au BikingMan Origine Alpes Maritimes, devançant Laurianne Plaçais et Harvey Bird. La pluie, la fatigue et les montagnes ne l’ont pas arrêté, et il a franchi la ligne d’arrivée en véritable champion.

Le Jour 3 du BikingMan Origine Alpes Maritimes 2024 a été marqué par des moments intenses de lutte, d’épuisement, et de persévérance. Les participants ont dû faire face à des conditions climatiques extrêmes, mais la beauté des paysages et la détermination de chacun ont rendu cette journée inoubliable.

Avec Jean-Michel Maurin en tête du classement provisoire, la compétition reste ouverte pour les places suivantes. Les cyclistes se préparent à affronter les derniers kilomètres de cette aventure extraordinaire. Rendez-vous demain pour le résumé du 4e jour, où les ultimes efforts des participants révéleront qui pourra conquérir les Alpes Maritimes et décrocher la victoire finale.

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