L’émission s’ouvre avec une salutation chaleureuse du présentateur Cédric Ferreira qui accueille les spectateurs au prologue de BikingMan Corsica 2024, une étape clé du Championnat du Monde d’Ultracyclisme. Ce prologue se déroule au camping San Damiano, situé sur la côte est de la Corse, à proximité de Bastia. L’enthousiasme est palpable dès le début, car il s’agit d’un rendez-vous très attendu dans l’univers de l’ultracyclisme.
Deux invités de marque rejoignent l’émission : Axel Carion, le fondateur de BikingMan, qui est également un jeune papa tout en forme, et Rémi Borrion, un vétéran du BikingMan avec six participations, dont deux victoires à BikingMan Oman et BikingMan France. Axel et Rémi, deux figures incontournables de l’événement, partagent leur expérience et leurs attentes pour cette nouvelle édition.
Le parcours de la 7e édition du BikingMan Corsica
Le cœur du prologue se concentre sur la présentation du parcours de la 7e édition du BikingMan Corsica, que Axel Carion qualifie de parcours « revisité » avec plusieurs nouvelles caractéristiques. Ce parcours unique, d’une longueur totale de 1000 kilomètres, doit être complété en 120 heures, avec un dénivelé positif de 19 000 mètres. Axel précise qu’il s’agit d’une édition spéciale, car le tracé a été conçu de manière collaborative, en tenant compte des retours d’expérience de nombreux participants et de résidents corses.
Changement de sens et nouvelles découvertes
Une des grandes nouveautés de cette édition est que le parcours est inversé par rapport aux années précédentes. Les cyclistes partiront en sens anti-horaire, se dirigeant directement vers le nord, vers le Cap Corse, en passant par Bastia. Ce choix est destiné à offrir une perspective différente sur la Corse et à redécouvrir des lieux emblématiques comme Saint-Florent et le désert des Agriates.
Le premier grand défi du parcours est le col de la Battaglia, le col le plus difficile de Corse. Ce col marque également le premier point de contrôle pour les coureurs. Ensuite, ils enchaîneront avec le col de Vergio, le col le plus long de Corse, qui est une autre nouveauté marquante de cette édition. Le parcours propose ainsi un défi extrêmement exigeant, regroupant plusieurs cols mythiques de l’île.
Exploration de la Corse sauvage
Axel insiste sur le fait que cette édition met en valeur la Corse sauvage et authentique. Après le col de la Battaglia et celui de Vergio, les coureurs passeront par les fameuses calanques de Piana, un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette section du parcours est spectaculaire, tant pour les paysages que pour la difficulté des ascensions. La nature reprend ses droits avec des tronçons très isolés et une faune sauvage omniprésente sur les routes corses, donnant aux participants une immersion profonde dans les recoins les plus reculés de l’île.
L’un des passages les plus redoutés du parcours est le col de Tartavello, un col magnifiquement difficile qui mènera les cyclistes vers le checkpoint 2 situé à proximité du village de Vero. La route entre le CP2 et le CP3 est elle aussi sauvage et accidentée, avec des routes corses typiques, mal entretenues mais pittoresques, longeant des villages reculés.
Final spectaculaire et imprévus climatiques
Le final de la course est tout aussi impressionnant. Après avoir franchi le checkpoint 3, les participants affronteront les célèbres cols de l’Ospedale et de Bavella, avant de se diriger vers le bouquet final, la corniche de la Castaniccia. Ce dernier tronçon est inédit, car il n’a jamais été utilisé dans les éditions précédentes. Les cyclistes traverseront une région riche en patrimoine religieux, avec des églises et basiliques, tout en ayant une vue imprenable sur la Méditerranée.
Axel et Rémi discutent également des microclimats qui caractérisent la Corse et qui ajoutent une difficulté supplémentaire à la course. En effet, le Cap Corse est souvent venteux, le col de la Battaglia peut être extrêmement pluvieux, et le col de Vergio peut être très froid, en particulier la nuit. Ces variations climatiques imprévisibles obligent les coureurs à se préparer mentalement et physiquement pour affronter tous types de conditions.
Stratégie et préparation des participants
Rémi, fort de son expérience, partage son approche de la course. Il explique qu’il a l’habitude de dormir très peu et que son objectif est de parcourir les 1000 kilomètres en environ 50 heures, tout en faisant partie du top 10, voire du top 5. Il confie que l’adrénaline de la course le maintient éveillé, et bien que le manque de sommeil soit un défi, il parvient à rester concentré grâce à l’esprit de compétition.
Axel, quant à lui, souligne que BikingMan Corsica est devenu une course très populaire, attirant près de 200 participants chaque année. Beaucoup de ces coureurs sont des novices dans le monde de l’ultracyclisme, et choisissent la Corse pour se lancer dans leur première expérience de BikingMan. Malgré la difficulté du parcours, l’ambiance est très conviviale et solidaire, créant une atmosphère familiale parmi les participants.
Deuxième partie du prologue : nouveaux invités
Dans la seconde partie du prologue, deux autres invités sont accueillis sur le plateau : Aurélie Disdier et Mathias Arlot, deux nouveaux venus dans l’univers de BikingMan. Aurélie, originaire de Nice, participe à son premier BikingMan Corsica et partage son enthousiasme pour le défi qui l’attend. Elle a déjà une expérience en ultra-distance, avec plusieurs sorties de longue durée et des entraînements rigoureux, notamment un parcours de 500 kilomètres avec 7000 mètres de dénivelé en deux jours.
Mathias, quant à lui, se prépare depuis un an et demi pour cette course. Habitant à Paris, il a dû s’entraîner intensivement malgré les contraintes géographiques, accumulant des milliers de mètres de dénivelé dans la région parisienne. Tous deux partagent leurs stratégies respectives : Aurélie a planifié des arrêts nocturnes avec des hébergements réservés, tandis que Mathias adopte une approche plus flexible, préférant improviser en fonction de son rythme de course.
La motivation des participants
Aurélie et Mathias expliquent également ce qui les motive à participer à des compétitions d’ultra-distance. Aurélie confie que son désir d’explorer de nouveaux lieux et de se dépasser personnellement l’a poussée à se lancer dans ce type de défis. Bien qu’elle appréhende les courses nocturnes, elle a trouvé des moyens de gérer ses peurs, notamment en se fixant des objectifs clairs et en gardant une attitude positive.
Mathias, ancien fumeur, voit dans l’ultracyclisme un défi personnel et une manière de se surpasser. Pour lui, l’ultra-distance est à la fois une aventure physique et mentale, qui lui permet de repousser ses limites tout en découvrant de nouveaux paysages. Tous deux se réjouissent de l’atmosphère familiale de BikingMan et de la camaraderie qui unit les participants, un aspect de la course qui les motive particulièrement.
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