Le parcours de Marcel Esser à travers l’IncaDivide a été une montagne russe de défis, de victoires et de revers. Ses attentes initiales de terminer la course en 15 jours ont rapidement été éclipsées par les réalités brutales du terrain, de l’altitude et de l’épuisement physique. Malgré 10 jours d’efforts intenses, 45 000 mètres de dénivelé et l’atteinte du checkpoint 3, une infection stomacale l’a contraint à privilégier sa santé et à abandonner la course. Son récit illustre l’intensité de l’IncaDivide et l’esprit de persévérance qui caractérise l’ultra-cyclisme.
Un début éprouvant : montées incessantes et conditions difficiles
Le terrain de l’IncaDivide a poussé Marcel à ses limites. Chaque jour, il a affronté des gains d’altitude de 5 000 à 6 000 mètres, accumulant un total impressionnant de 45 000 mètres en 10 jours. Les portions de gravier, cependant, ont présenté les défis les plus redoutables. Marcel a décrit ces sections comme « la pire partie de la course », maudissant chaque rocher, plaque de boue et pente abrupte. À un moment donné, il a mis huit heures pour parcourir seulement 50 kilomètres, preuve des conditions extrêmes.
Perdre sa veste imperméable lors d’une section boueuse a aggravé sa situation, le laissant transi de froid et vulnérable. Ces moments ont mis à l’épreuve sa détermination, le poussant à envisager à plusieurs reprises d’abandonner la course. Malgré les difficultés, Marcel a persévéré, trouvant des instants de récupération et de force mentale en cours de route.
L’impact sur le corps et l’esprit
Le terrain impitoyable de la course a eu un impact significatif sur la santé physique de Marcel. Il a souffert de douleurs dorsales persistantes, de mains engourdies et de courbatures généralisées dues aux vibrations constantes et aux routes rocailleuses. Son moral a également vacillé, en particulier lors des sections où les routes semblaient impraticables. Marcel a comparé les routes cyclables européennes à des « autoroutes » en contraste avec les pistes de terre et les sentiers caillouteux extrêmes de l’IncaDivide.
Une infection stomacale est venue s’ajouter à ses défis, le laissant incapable de retenir la nourriture et provoquant des diarrhées. Malgré quelques moments de récupération physique, l’infection a finalement épuisé son énergie, le forçant à donner la priorité à sa santé.
Des instants d’espoir et de résilience
Le parcours de Marcel n’a pas été dépourvu de moments positifs. Après avoir envisagé d’abandonner dès le début de la course, il a réussi à reprendre le moral lors d’une pause à Cajamarca, où il a apprécié de bons repas et du repos. Cet instant de répit l’a revigoré, et il a poursuivi avec une détermination renouvelée.
La section entre les checkpoints 2 et 3 a vu Marcel trouver son rythme, parcourant 254 kilomètres en une journée avec des jambes fortes et un esprit positif. Il a décrit cette portion comme une envolée, bien qu’il ait ensuite réalisé qu’il avait peut-être trop poussé, exacerbant sa fatigue et ses problèmes gastriques. Malgré ces revers, Marcel a célébré son arrivée au checkpoint 3, une réussite qu’il n’avait pas anticipée après ses luttes initiales.
Des défis inoubliables de l’IncaDivide
- Gains d’altitude incessants
Marcel a affronté des ascensions quotidiennes de 5 000 à 6 000 mètres, testant son endurance et sa résilience. - Sections de gravier difficiles
Des sentiers boueux, raides et rocailleux l’ont poussé à ses limites, certaines portions nécessitant des heures pour être traversées. - Altitude et maladie
Rouler à haute altitude a accru la contrainte physique, et une infection stomacale l’a finalement contraint à abandonner. - Moments de récupération
Des pauses à Cajamarca et quelques tronçons de route goudronnée plus faciles lui ont offert un court soulagement et la force de continuer.
Réflexions sur le parcours
Après avoir abandonné, Marcel a réfléchi à son expérience avec un mélange de frustration et de gratitude. Bien que les conditions extrêmes et ses problèmes de santé l’aient contraint à se retirer, il a apprécié le soutien qu’il avait reçu tout au long de son entraînement et pendant la course. Il a mentionné l’encouragement de son partenaire comme un facteur crucial dans sa capacité à endurer les défis.
Marcel prévoyait de prendre quelques jours pour se reposer à Cusco ou de potentiellement rentrer chez lui, reconnaissant la nécessité de donner la priorité à sa santé. Malgré les difficultés, sa volonté de tenter une telle course exigeante témoigne de la résilience et de l’esprit des ultra-cyclistes.
L’essence de l’IncaDivide : extrême et inoubliable
L’expérience de Marcel met en lumière l’intensité et l’unicité de l’IncaDivide. Des ascensions implacables au terrain difficile en passant par les défis liés à l’altitude, la course pousse les participants bien au-delà de leur zone de confort. L’histoire de Marcel est un témoignage de la force mentale et physique requise pour relever un tel défi monumental, et sa persévérance incarne l’esprit des athlètes d’endurance extrême.
L’IncaDivide continue d’attirer des aventuriers en quête du test ultime d’endurance, de résilience et de force mentale. Pour ceux qui osent s’y confronter, la course offre un voyage inoubliable à travers la beauté sauvage des Andes péruviennes.
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