L’IncaDivide 2017 s’est révélé être l’une des courses d’ultra-cyclisme les plus éprouvantes au monde, se déroulant dans les paysages dramatiques et époustouflants du Pérou. S’étendant sur 2 000 kilomètres et comprenant 40 000 mètres de dénivelé, l’événement a mis à l’épreuve les limites physiques et la résilience mentale des participants. Des routes accidentées aux altitudes privées d’oxygène, les coureurs ont affronté des défis inégalés dans d’autres courses d’ultra-cyclisme. Malgré les difficultés, l’esprit d’aventure et de détermination a brillé intensément, laissant les participants désireux de revenir et de conquérir à nouveau la course.
Une lutte contre les terrains accidentés du Pérou
Les Andes péruviennes ont offert aux cyclistes un environnement unique et hostile. Pédalant à des altitudes de 3 500 à 4 700 mètres, les concurrents ont combattu l’air raréfié, les pentes abruptes et un terrain implacable. Un participant a noté que pédaler à 3 500 mètres au Pérou équivalait à pédaler à 6 000 ou 7 000 mètres en Europe, en raison du niveau de difficulté. Cette combinaison d’altitudes élevées, de routes accidentées et de conditions météorologiques imprévisibles a créé des défis qui ont poussé même les cyclistes les plus expérimentés à leurs limites.
Les problèmes mécaniques ont constitué un défi majeur. Un participant a partagé sa frustration face à une panne de dérailleur électronique, qui l’a contraint à rouler les trois derniers jours avec un ratio de vitesse limité. Sur les routes de terre accidentées du Pérou, cela s’est avéré être une épreuve exténuante. Malgré ces revers, les coureurs ont persévéré, considérant cette expérience comme un terrain d’entraînement précieux pour de futures tentatives.
L’altitude : le défi ultime
Pédaler à de telles altitudes élevées a ajouté une couche de complexité à la course. L’environnement pauvre en oxygène a drainé l’énergie des cyclistes plus rapidement que d’habitude, rendant la gestion de la récupération et de l’endurance cruciale. Pendant la majeure partie de la course, les participants sont restés au-dessus de 3 000 mètres, avec des sommets atteignant 4 700 mètres. Ce niveau d’exposition prolongée à l’altitude est rarement rencontré dans d’autres courses d’ultra-cyclisme, faisant de l’IncaDivide un défi véritablement unique.
L’impact physique de l’altitude a été aggravé par le défi mental de l’isolement et de la fatigue. Les cyclistes ont passé des heures, voire des jours, sans croiser d’autres personnes, ne comptant que sur leur détermination pour continuer. Pour ceux qui aiment le cyclisme et l’aventure, cependant, cet aspect de la course était profondément gratifiant.
Un test de résilience et d’adaptabilité
L’IncaDivide exigeait non seulement de la force, mais aussi une grande capacité d’adaptation. Les cyclistes devaient prendre des décisions critiques concernant leur équipement, leur nutrition et leur stratégie. Un participant a réfléchi sur son choix de matériel, réalisant qu’une configuration mécanique aurait pu être plus fiable que le dérailleur électronique qu’il avait apporté. Les leçons tirées de cette expérience façonneront sans aucun doute de futures tentatives, les participants affinant leurs stratégies pour mieux s’adapter aux conditions extrêmes.
Malgré ces obstacles, les cyclistes ont embrassé les défis de la course. Un participant l’a décrite comme « probablement la course la plus cool et la plus difficile que l’on puisse faire », soulignant l’aventure inégalée et le sentiment d’accomplissement qui accompagnent la réalisation d’un tel événement exigeant.
Une camaraderie entre les participants
Bien que la course ait été extrêmement difficile, elle a également favorisé un esprit de camaraderie entre les participants. Les cyclistes se sont soutenus mutuellement, partageant des histoires, des conseils et des encouragements tout au long du parcours. Un concurrent a mentionné avoir roulé avec un autre cycliste, Rodney, qui a été décrit comme « pédalant comme une machine » et destiné à se retrouver en tête de la course. Ces liens, forgés dans le creuset de l’ultra-cyclisme extrême, ont ajouté une couche d’humanité à cette expérience brute et exigeante.
Des leçons apprises pour les courses futures
Pour de nombreux participants, l’IncaDivide 2017 n’était pas seulement une course, mais une expérience d’apprentissage. Les cyclistes sont repartis avec une compréhension plus approfondie des exigences uniques de l’ultra-cyclisme dans de telles conditions extrêmes. Un participant a exprimé sa détermination à revenir avec une meilleure configuration, prévoyant d’emporter moins d’objets et de se fier davantage à des composants mécaniques plutôt qu’électroniques.
La course a servi de « camp d’entraînement » pour certains, un terrain d’essai où ils ont testé leurs limites et identifié des domaines à améliorer. Pour ces coureurs, l’expérience a été inestimable, jetant les bases de performances plus solides lors des prochaines éditions.
L’attrait de l’IncaDivide
L’attrait de l’IncaDivide réside dans son mélange incomparable d’aventure, de défi et de beauté naturelle. La course emmène les participants à travers des paysages éloignés et magnifiques, offrant une expérience qui ne peut être reproduite ailleurs. Un cycliste a comparé les conditions à celles du Tibet, une région connue pour son terrain redoutable et ses altitudes élevées, mais largement inaccessible aux cyclistes.
La réputation de l’IncaDivide comme l’une des courses d’ultra-cyclisme les plus difficiles au monde en fait un événement incontournable pour les aventuriers et les cyclistes. Sa capacité à tester à la fois l’endurance physique et la force mentale garantit qu’elle laisse une impression durable sur tous ceux qui y participent.
Des moments inoubliables de l’édition 2017
Rouler à des altitudes extrêmes
L’altitude prolongée au-delà de 3 000 mètres, avec des sommets atteignant 4 700 mètres, a mis à l’épreuve les poumons et les jambes des cyclistes comme jamais auparavant.
Un terrain impitoyable
Les participants ont navigué sur des routes accidentées, des montées abruptes et des chemins isolés qui ont poussé leurs compétences techniques à leurs limites.
Pannes mécaniques
Les problèmes d’équipement, tels que les défaillances de dérailleurs électroniques, ont souligné l’importance de la préparation et de l’adaptabilité en ultra-cyclisme.
Une aventure partagée
La camaraderie entre les cyclistes, forgée face à des défis immenses, a été un point fort pour de nombreux participants.
Vers l’avenir : le retour à l’IncaDivide
Pour la plupart des participants, l’IncaDivide 2017 n’était pas une fin, mais le début d’une connexion plus profonde avec l’ultra-cyclisme dans des conditions extrêmes. Beaucoup ont exprimé leur désir de revenir, mieux préparés et prêts à relever les défis uniques de la course. Les leçons tirées de cette édition – qu’elles concernent l’équipement, la stratégie ou la résilience mentale – alimenteront sans aucun doute des performances plus solides à l’avenir.
L’IncaDivide continue de se dresser comme un phare pour les cyclistes en quête du test ultime d’endurance et d’aventure. Avec son mélange de paysages époustouflants, de conditions éprouvantes et du défi incomparable du cyclisme en haute altitude, elle promet une expérience aussi gratifiante qu’exigeante. Pour ceux qui osent s’y attaquer, la course offre une chance de repousser leurs limites et de découvrir leur véritable potentiel.
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