BikingMan Aura 2023 – Jour 1 : La course commence, entre vent et premières ascensions

Le BikingMan Aura 2023, quatrième rendez-vous de la saison, débute sous les meilleures auspices avec un départ donné à Beaumont-lès-Valence, dans la magnifique région d’Auvergne-Rhône-Alpes. La traditionnelle boucle de 1000 km attend les 115 participants, qui devront affronter un parcours exigeant avec 19 000 mètres de dénivelé positif. Ce défi les mènera à travers des paysages époustouflants, avec deux checkpoints majeurs, à Saint-Flour au km 257 et à Villebois au km 672, avant d’attaquer les ascensions du Puy Mary et du Grand Colombier. Une aventure de cinq jours, où chaque coup de pédale compte.

Préparations et départ dans une ambiance électrique

À l’instar des autres épreuves du BikingMan, les cyclistes s’équipent et finalisent leurs préparatifs avant de se lancer. Contrôle du matériel, installation du tracker GPS et dernier briefing d’aventure sont des passages obligés. Certains ressentent la tension monter, comme en témoigne l’un des participants :

« Il y a toujours un peu de stress, même quand on connaît la course. C’est un mélange d’appréhension et d’excitation », confie un cycliste parisien. 

« Mais c’est ce qui rend la compétition encore plus excitante. On sait que tout peut arriver sur 1000 km. » précise Frédéric Monnet.

Départ à 5 heures : L’Auvergne s’éveille

Le départ est donné à 5 heures du matin, juste au moment où les premières lueurs de l’aube illuminent la région. Dès les premiers kilomètres, le lac de Saint-Martial et le Gerbier de Jonc, une des premières difficultés du parcours, se dessinent à l’horizon. Les leaders se détachent rapidement, et parmi eux, Émilien Mottet, qui impose un rythme effréné. À mi-journée, il conserve une avance confortable et est en tête vers le checkpoint 1.

« Le corps répond bien pour l’instant. Je préfère utiliser mon énergie maintenant, car plus tard, les douleurs aux mains et aux pieds risquent de compliquer l’avancée. »

Le vent : Un adversaire redoutable

Si le soleil est au rendez-vous, un autre élément se révèle être l’adversaire principal de la journée : le vent. Les participants doivent faire face à des rafales qui perturbent leur progression, certains plus que d’autres. Jimmy, un participant habitué à des climats plus chauds, partage son expérience :

« Le vent m’a littéralement détruit. Ça ne pardonne pas. Il y a des moments où je me suis demandé comment j’allais tenir. »

Les rafales forcent les cyclistes à s’adapter, ralentissant parfois leur rythme pour éviter de s’épuiser trop rapidement.

« Le vent est plus dur à gérer que les montées parfois. Il faut trouver le bon rythme pour ne pas tout brûler d’un coup. » explique Antoine Dumont, l’un des poursuivants d’Émilien.

Checkpoint 1 à Saint-Flour : La mi-course du premier jour

Après 257 km, Émilien Mottet atteint le checkpoint 1 à Saint-Flour après seulement 9 heures et 29 minutes de course. Il fait preuve d’un rythme impressionnant, malgré le vent qui a compliqué les montées.

« Ça roulait bien, mais ce vent était un cauchemar. » confie-t-il en arrivant. 

Derrière lui, les poursuivants, comme Antoine Dumont, arrivent en ordre dispersé, environ 30 minutes plus tard. La fatigue commence à se faire sentir pour tous, et une pause s’impose avant de continuer.

« J’ai essayé de maintenir le rythme, mais avec le vent, il fallait vraiment s’accrocher. J’ai surtout essayé de bien manger pour tenir sur la durée, et c’est clair que ceux qui n’ont pas pris le temps vont le regretter. » raconte Antoine, tout en profitant du ravitaillement.

L’ascension du Puy Mary : Une montée mythique

Le groupe de tête ne s’attarde pas longtemps à Saint-Flour. Ils doivent désormais affronter une des ascensions emblématiques de la course, le Puy Mary, qui culmine à 1589 mètres d’altitude. La fatigue de la journée combinée à l’ascension éprouvante met à l’épreuve les cyclistes, mais certains gardent le moral, à l’image de Jimmy :

« Je viens d’une région où il fait beaucoup plus chaud. Là, avec le froid et le vent de face, c’était vraiment difficile. Mais je suis au-delà de mes objectifs, et j’essaie de me surpasser. »

Pour certains, le Puy Mary marque le début d’une bataille nocturne intense. Le soleil se couche, et il reste encore de nombreux kilomètres à parcourir avant de pouvoir se reposer.

L’objectif de Saint-Flour : Dormir avant de repartir

Pendant ce temps, les participants plus éloignés du groupe de tête, comme Jimmy, fixent leur objectif pour la nuit. Saint-Flour, le premier checkpoint, devient pour eux un refuge où ils espèrent dormir avant de repartir.

« J’espère atteindre Saint-Flour avant 22h et prendre un peu de repos. Il faut que je garde mon énergie pour la suite. »

Les écarts se creusent déjà en cette fin de journée, et la course se poursuit dans l’obscurité pour beaucoup de participants. La nuit s’annonce fraîche et longue pour ceux qui continuent d’avancer en direction du checkpoint 2 à Villebois, situé au kilomètre 672.

Une nuit difficile et la poursuite de l’aventure

Alors que la nuit tombe, les cyclistes encore sur la route doivent affronter des températures plus fraîches et des difficultés qui s’accumulent. Les ascensions éprouvantes, combinées à la fatigue et au manque de sommeil, commencent à peser sur le moral et les corps des participants.

Le BikingMan Aura 2023 ne fait que commencer, mais déjà, les premiers écarts se sont creusés. Au classement provisoire, Émilien Mottet conserve la tête, suivi de près par Antoine Dumont et d’autres concurrents déterminés à rester dans la course. Mais avec encore plusieurs grandes difficultés à venir, notamment l’ascension du Grand Colombier, tout reste possible.

Ce premier jour de course montre à quel point le BikingMan Aura est un défi physique et mental. Entre le vent, les montées abruptes et les kilomètres qui s’accumulent, chaque participant doit trouver ses forces pour aller au bout de cette aventure extraordinaire.

Le BikingMan Aura 2023 s’annonce déjà comme une épreuve redoutable, avec des moments de bravoure et de résistance face aux éléments. Le vent a été l’adversaire majeur du jour, mais avec l’ascension du Puy Mary franchie pour beaucoup, la course continue avec encore plus de défis à relever dans les jours à venir.

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