L’émission Sport en France a offert un moment privilégié pour les fans de cyclisme d’aventure, en accueillant les champions de la saison 2024 du BikingMan. À l’occasion de cette émission spéciale, nous avons pu découvrir les coulisses de cette course mythique, ses défis et ses grands moments. Grégory Cassini, vainqueur de l’édition 2024, et Laurianne Plaçais, sa dauphine, étaient présents pour partager leur expérience sur cette compétition qui n’a rien à envier aux plus grands défis sportifs. Entourés de Axel Carion, le fondateur du BikingMan, et du journaliste Cédric Ferreira, ces athlètes nous ont raconté comment cette année a été marquée par l’exploration, la résilience et la quête de l’excellence.
Un format unique pour des athlètes extraordinaires
Le BikingMan, pour ceux qui ne connaissent pas encore, est une course cycliste hors normes. Ce défi de longue distance impose aux participants de parcourir 1000 kilomètres en totale autonomie, en transportant leur matériel, le tout dans un délai de 120 heures maximum. Des étapes de grande envergure, avec des dénivelés parfois vertigineux (jusqu’à 20 000 mètres), font de cette épreuve un terrain de jeu réservé aux cyclistes les plus endurants.
En 2024, ce format a attiré un record de 1300 participants, avec une forte croissance du nombre de finishers. Ce succès est dû à l’attrait du défi, à l’esprit d’aventure, et à la communauté qui s’est formée autour de cette discipline. « BikingMan répond à un besoin de personnes cherchant à repousser leurs limites, à explorer des territoires inédits et à vivre une expérience humaine hors du commun », explique Axel Carion. « L’épreuve n’est pas seulement une course, c’est un voyage personnel. »
Un duel palpitant : Grégory et Laurianne à Taiwan
La saison 2024 a été marquée par une fin de course spectaculaire. Grégory Cassini a remporté le championnat mondial d’ultracyclisme, un exploit qui s’est joué dans les derniers kilomètres de l’épreuve à Taiwan. Ce fut un affrontement décisif entre lui et Laurianne Plaçais, qui avait l’ambition de conserver son titre de championne. « C’était un duel palpitant. La rivalité était forte, mais nous avons tous les deux cherché à donner le meilleur de nous-mêmes », confie Grégory. « Ce fut une course intense, avec des moments de doute et de gestion stratégique. »
Laurianne, qui a terminé 2e au classement général, est revenue sur ses choix stratégiques. « Mon objectif n’était pas de remporter à tout prix, mais plutôt de savourer chaque moment et de continuer à apprendre », déclare-t-elle. « Le BikingMan, c’est avant tout une découverte personnelle. Je me suis battue pour ma place, mais je n’avais pas de regrets à la fin. »
Le Sri Lanka et ses défis exotiques
Avant Taiwan, la saison a débuté au Sri Lanka, une étape qui a marqué une nouvelle ère pour le BikingMan, avec un parcours inédit et une immersion totale dans la nature. Laurianne a terminé 2e de cette étape, une performance remarquable dans un environnement exotique et challengeant. « Le Sri Lanka m’a offert une découverte culturelle intense », raconte Laurianne. « L’aspect sportif était là, bien sûr, mais ce qui m’a frappée, c’est la beauté et la diversité des paysages, et la rencontre avec les habitants dans des villages reculés. »
Cédric Ferreira, qui a suivi de près cette étape, souligne le côté immersion totale de cette compétition. « La faune et la flore du Sri Lanka ajoutent une dimension unique à cette épreuve. Entre les éléphants, les singes et la jungle, les athlètes doivent être constamment sur leurs gardes tout en savourant chaque instant. »
Une organisation sans failles, malgré les défis
Organiser une course comme le BikingMan n’est pas une tâche facile, et chaque année, Axel Carion et son équipe surmontent des défis logistiques immenses. En 2024, le Sri Lanka a particulièrement mis à l’épreuve l’organisation avec ses conditions de terrain extrêmes et son isolement. « Il y a eu des moments de stress », admet Axel. « Les athlètes se retrouvaient face à des situations inédites, comme des rencontres avec des éléphants en pleine nature, ce qui a nécessité une gestion fine pour garantir leur sécurité tout en préservant l’esprit d’aventure. »
C’est cette résilience et adaptabilité qui ont fait de cette édition un véritable succès. « C’est ce qui me plaît dans le BikingMan« , poursuit Axel. « C’est plus qu’une simple course. C’est une école de la vie, un voyage au-delà du sport. »
L’ascension du BikingMan : une course en évolution
Le succès de cette année marque un tournant pour le BikingMan, qui a connu une véritable explosion de popularité. En plus des 7 étapes principales, l’édition 2024 a introduit les épreuves 555, des formats plus courts mais tout aussi intenses, créant ainsi un nouveau palier de participation.
Axel a réussi à faire évoluer son événement tout en conservant son essence : un défi exigeant mais ouvert à tous. « L’ultracyclisme, c’est un phénomène mondial en pleine croissance, et le BikingMan répond à cette demande de manière unique », explique Axel. « Il n’y a pas de limite d’âge ou de niveau pour participer. C’est une expérience qui est avant tout humaine, accessible à ceux qui cherchent à repousser leurs limites. »
En 2025, plusieurs nouveautés seront au programme, avec des épreuves qualifiantes, notamment en Amérique du Sud, au Brésil et en Colombie, où les conditions extrêmes promettent de nouveaux défis. Le format évolue, mais l’ADN du BikingMan reste intact, avec une attention particulière portée à l’immersion, à la découverte et à l’esprit d’aventure.
Une aventure humaine et sportive
Le BikingMan n’est pas simplement une compétition cycliste. C’est un voyage à travers des territoires inexplorés, un défi personnel, une aventure humaine où chaque participant doit affronter ses limites. Pour Grégory Cassini et Laurianne Plaçais, cette saison 2024 restera gravée dans les mémoires comme un épisode marquant, tant sur le plan sportif que personnel.
Alors que l’édition 2025 se profile avec des nouveautés alléchantes, le BikingMan continue de s’imposer comme un événement unique dans le monde du cyclisme d’aventure, attirant des participants du monde entier, prêts à tout pour se confronter à l’inconnu.
« Chaque année, le BikingMan dépasse les attentes, et en 2025, nous allons encore plus loin », conclut Axel. « Nous avons des défis encore plus grands à relever, mais l’esprit de l’aventure restera toujours au cœur de notre compétition. »
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