Salut à tous et bienvenue pour ce 4e rendez-vous du BikingMan Sri Lanka, première course de la saison du Championnat du Monde d’ultracyclisme. Nous sommes toujours à Panadura, où la ligne d’arrivée est installée. Bien que la victoire ait déjà été remportée hier par Guillaume De Spoelberch, l’aventure est loin d’être terminée ! En effet, plus de 40 ultracyclistes sont encore en course, parcourant les routes sinueuses et variées du Sri Lanka. Ils ont jusqu’à vendredi midi, heure locale, pour franchir la ligne d’arrivée dans le temps imparti de 120 heures.
Retour sur la lutte au checkpoint 3
Revenons en arrière, précisément à 306 km avant l’arrivée, au checkpoint 3 à Tissamaharama. C’est ici que les premiers arrivés ont atteint cette étape cruciale en début de matinée du 4e jour. Écoutons leurs impressions :
« Je me lève à 3h du matin, je tape la descente… il était quoi, 22h, 23h ? C’était interminable. Franchement, psychologiquement, ça te prend à la tête. Seul, dans la nuit, c’est vraiment intense. » nous confie Adrien Leroux.
Et selon Bruno Palierne : “La prochaine fois, dis nous d’amener une moto cross ! C’était horrible. Franchement, horrible. Mais tu sais quoi, je ne regrette rien !”
Cette longue descente restera gravée dans leur mémoire. Beaucoup ont ressenti la fatigue mais n’ont rien regretté de l’effort qu’ils ont fourni pour atteindre ce point.
Une bataille acharnée pour le Top 10
La lutte pour le Top 10 a été l’un des moments forts de ce 4e jour. À environ 110 km de l’arrivée, plusieurs cyclistes se sont affrontés sur les routes étroites du sud du pays. Le suspense était palpable, chacun cherchant à maintenir ou à améliorer sa position dans le classement général.
Loris Labianca a déclaré :
« Ça va bientôt être la fin, et ça va. Rouler de nuit, c’est parfois la meilleure option, il fait trop chaud la journée, 43°C. On continue comme ça, on verra bien. »
La redoutable descente entre le kilomètre 640 et 620
Entre les kilomètres 640 et 620, une descente technique et chaotique sur attendait les participants après le checkpoint 2 de Nuwara Eliya. Sur cette piste en terre, les ultra-cyclistes ont dû faire preuve d’une concentration extrême.
Jean Jacques Raffi nous confie en riant :
« Il fallait le dire qu’il fallait prendre un VTT ! On est tellement concentré qu’on peut compter les crampons de nos pneus. J’ai manqué un virage, il y avait un dos d’âne que je n’avais pas vu. Franchement, c’était le paradis, mais c’était aussi épuisant. »
Et Jean-François Piedbeouf d’ajouter : “J’ai mal au dos, mal à la nuque, mal aux mains, c’est génial, franchement, merci parce que c’est le paradis !”
Ce segment du parcours, bien que difficile, offrait des panoramas spectaculaires. Les cyclistes ont ressenti une contradiction constante entre la beauté des paysages et la difficulté de la piste.
L’expérience inoubliable des éléphants du Sri Lanka
Les éléphants, emblèmes de la faune du Sri Lanka, sont l’une des rencontres incontournables de ce parcours d’ultracyclisme. Entre Buttala et Kataragama, les cyclistes traversaient le parc national de Yala, une zone où les éléphants sont souvent aperçus.
« Je me suis retrouvé face à un éléphant. Il venait vers moi, j’ai décidé de rester calme. Finalement, une voiture est arrivée et a fait un peu de bruit pour le faire partir, sinon je n’aurais jamais osé avancer. »
Cette rencontre a laissé des souvenirs indélébiles, comme en témoigne un participant :
« Je rêvais de voir un éléphant, et c’est devenu réalité. J’étais tellement heureux d’avoir vécu ce moment ! »
Axel Carion, présent sur place, a également décrit ce moment unique comme un des points forts de ce BikingMan Sri Lanka.
Les arrivées nocturnes, un moment chargé d’émotion
À Panadura, la nuit tombante a vu les arrivées successives de nombreux ultracyclistes, marquant la fin d’une étape éprouvante. Les émotions étaient à leur comble, les sourires, les larmes et l’épuisement se mêlant à la joie de l’accomplissement.
« C’est une émotion inimaginable. J’ai rêvé de parcourir ces 1 000 km à vélo, et je l’ai fait. Les émotions étaient au maximum. C’est un exploit que je n’oublierai jamais et la culture sri lankaise est extrêmement gentille et bienveillante. Ils aident à chaque fois qu’ils arrivent des éléphnats, car ils savent où ils sont et savent ce qu’il faut faire.” nous confie Loris Labianca ému.
Les coureurs soulignaient unanimement la gentillesse et la bienveillance des Sri Lankais rencontrés en chemin, toujours prêts à aider les cyclistes.
Les épreuves physiques et mentales du BikingMan Sri Lanka
Alors que beaucoup atteignaient enfin la ligne d’arrivée, certains évoquaient les difficultés qu’ils avaient surmontées. L’un des participants a déclaré :
« Les 950 derniers kilomètres ont été durs, mais c’était magnifique. Chaque étape, chaque difficulté a fait partie de cette aventure inoubliable. »
Ce parcours exigeant, conçu par Axel Carion, a été fidèle à la réputation du BikingMan : un défi mêlant endurances physique et mentale.
Un hommage aux paysages du Sri Lanka
Tous les participants ont été émerveillés par la diversité des paysages traversés : des rizières verdoyantes aux plantations de thé en altitude, jusqu’aux rencontres inattendues avec des éléphants sauvages. L’un d’eux a dit :
« À mon âge, je ne pensais pas voir autant de beauté. Le BikingMan Sri Lanka m’a offert une expérience que je n’oublierai jamais. »
Conclusion de la 4e journée du BikingMan Sri Lanka
Voilà pour ce 4e jour du BikingMan Sri Lanka ! Les dernières heures de cette aventure s’annoncent tout aussi intenses, alors que les cyclistes encore en course continuent de lutter pour atteindre l’arrivée avant la limite fatidique de 120 heures.
Comme toujours, nous terminons ce résumé en faisant un point sur le classement, maintenant définitif pour les cinq premiers. Vincent Bremond et Jérémy Rouxel ont complété le Top 5.
Rendez-vous demain pour le résumé complet du 5e jour et la conclusion de cette aventure incroyable sur les routes du BikingMan Sri Lanka !
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