Salam alaykoum et bienvenue pour le résumé du jour 4 du BikingMan X au Maroc. Les arrivées continuent de s’enchaîner ici à Marrakech, et désormais, plus de la moitié des participants ont franchi la ligne d’arrivée. Si les compétiteurs ont terminé depuis longtemps, ceux qui poursuivent leur aventure aujourd’hui sont les aventuriers et les aventurières qui cherchent avant tout à finir dans le délai imparti de 120 heures, après une expérience hors du commun à travers l’Atlas marocain.
Rencontre avec les cyclistes : la dernière portion de piste
En ce début de 4e jour, nous sommes repartis sur les routes aux environs de Marrakech, où nous avons retrouvé des cyclistes sur la dernière portion de piste en terre. Les témoignages, comme celui de Thierry Tourres, montrent la difficulté de la course :
« Le dernier coup de cul… dites-moi qui c’est, que je puisse m’excuser pour les insultes, mais ok, c’était raide ! Les pentes à 20 %, c’était sympa… quand on n’a plus de jambes, je vous remercie en tous cas ! »
Nous nous trouvons au kilomètre 850, à seulement 50 km de l’arrivée à Marrakech, dans une région dotée d’une topographie unique de l’Atlas. Ici, les cyclistes passent devant de surprenantes salines, un type de production de sel artisanal. L’eau souterraine, riche en sel, est remontée à la surface et laissée à sécher dans des bassins, ce qui permet aux travailleurs de récolter le sel.
Moments de partage et hospitalité marocaine
Sur la route, l’hospitalité marocaine continue de marquer les esprits :
« C’était une épicerie, puis peu à peu on l’a dévalisée. Le propriétaire nous a sorti de chez lui, a monté une table et des chaises. C’est incroyable, l’hospitalité marocaine est vraiment top. » comme en témoigne Jérôme Feuillade.
Ces moments de partage sont le reflet d’une aventure humaine bien au-delà du défi sportif.
Un des participants témoigne :
« Je m’entraîne à peine depuis un mois et demi… C’est ma première fois en vélo ! Avant, je faisais de la moto. » confie David Estrade à Axel Carion, sous l’œil d’un enfant intrigué.
Cela montre bien que l’esprit de l’aventure est ouvert à tous.
Les difficultés s’enchaînent mais l’esprit reste fort
Alors que certains approchent de la fin de leur parcours, ils partagent leurs ressentis :
« Détruit, mais ça va. C’était dur, c’était beau ! Maintenant, il fait chaud. »
Un autre ajoute : « Le meilleur moment, c’est quand tu passes la ligne et que tu as ta bière à la main. C’est ça, le bonheur, un sentiment de bien-être et de plénitude. C’est ça ! »
Plus loin, au kilomètre 720, d’autres ultracyclistes engagés dans l’aventure font face à la longue journée qui les attend, avec en point d’orgue, l’ascension du col de Tizi n’Tichka, culminant à 2260 m d’altitude. Malgré la chaleur, l’état d’esprit est positif avec Pascal Cecillon :
« Journée exceptionnelle, de superbes paysages, avec un vent de face qui fait du bien par rapport à la chaleur. »
Le voyage et l’immersion locale
Passant par la ville de Tighenif, au kilomètre 828, les cyclistes font l’expérience de l’effervescence marocaine. La circulation est dense et l’ambiance unique. Edwige Pitel, l’un d’eux raconte :
« Ma lumière arrière m’a lâchée, j’ai failli abandonner car je suis tombée dans un caniveau.., donc maintenant je vais doucement doucement. Je ne veux pas céder maintenant. »
Les moments d’humanité se poursuivent, comme le décrit un cycliste :
« Je me suis arrêté pour un repas à base de poulet, galettes de pain, et les odeurs, l’ambiance… Un vrai moment suspendu comme j’aime ! »
Une dernière ascension éprouvante
Le parcours approche de sa fin, mais avant cela, les participants doivent affronter une dernière montée, culminant à 2260 m d’altitude. La fatigue est palpable mais Aurélie Disdier pleine d’humour, double aisément 2 des participants en disant :
« J’ai mis des pierres dans mon sac, j’avais pas assez de poids ! j’ai acheté des chameaux. J’ai les jambes, j’ai la tête, ça va. Mais c’est bientôt la fin, dernier petit cadeau d’Axel, petite côte sympa ! »
Certains, venus de loin, comme des participants vénézuéliens, trouvent la montée particulièrement exigeante :
« Aujourd’hui, c’était le jour le plus dur, mais découvrir le Maroc à vélo, c’est la meilleure expérience de ma vie. »
Les Finishers à Marrakech
Pendant la nuit, les ultimes arrivées se succèdent à Marrakech. C’est un sentiment d’accomplissement et de fierté qui se lit sur les visages des finishers. L’un d’eux résume :
« Le Maroc, c’est magnifique, mais l’Atlas ne fait pas de cadeaux. C’est un vrai défi, et j’en suis fier. »
Bilan et Classement Provisoire
À la fin de ce 4e jour, plus de 60 participants ont terminé la course. Une information importante : le classement a été réévalué pour tenir compte des modifications de parcours. Les cyclistes ayant passé de longues heures sur les pistes en terre impraticables et ceux qui ont pris une route 100 % asphaltée ont été comparés pour assurer l’équité.
En conséquence, le classement a changé : Guillaume De Spoelberch est désormais 3e, Rémi Borrion grimpe à la 5e place, tandis que le Belge Lionel Syne redescend à la 8e position.
Nous avons donc au classement provisoire :
1- Abdellah Hida : 42H 26m
2- Gregory Cassini : 45H 44m
3- Guillaume De Spoelberch :47H 09m
4- Laurianne Plaçais : 47H 42m
5- Rémi Borrion : 50H 39m
Le 4e jour du BikingMan X au Maroc s’achève ici, et l’aventure continue pour les derniers concurrents sur les routes de l’Atlas. Restez connectés et rendez-vous vendredi pour le résumé complet du 5e et dernier jour de course. N’oubliez pas de suivre la course en direct sur nos réseaux sociaux.
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